Maradona pourrait être admis en neuropsychiatrie, selon son

Maradona pourrait être admis en neuropsychiatrie, selon son médecin



BUENOS AIRES (AFP) - L'ancienne star du football
argentin Diego Maradona, 46 ans, pourrait être admis dans un institut
neuropsychiatrique dès sa sortie de la clinique où il est traité pour
une hépatite depuis une semaine, a déclaré jeudi son médecin personnel
Alfredo Cahe, au quotidien La Nacion.
Situé dans le quartier d'Almagro au centre
de Buenos Aires, l'établissement choisi et évoqué par M. Cahe est la
clinique Avril, spécialisée dans le traitement des addictions, et dont
le directeur est Carlos Nasep, le psychiatre qui suit l'idole argentine.
"Reste désormais à savoir si Maradona va
accepter d'aller dans cette clinique, où nous pensons que le personnel
médical est plus adapté à ses besoins", a précisé Cahe, qui a par
ailleurs écarté l'éventualité de laisser Maradona poursuivre son
traitement à domicile, contrairement à ce était envisagé mardi.
Selon le dernier diagnostic, après sept
jours passés dans la clinique privée de Los Arcos, l'état de santé du
"Pibe de oro" (le gamin en or) est "stable avec une amélioration
lente". "Et une autorisation de sortie ne sera effective que lorsqu'il
aura récupéré de son hépatite", a précisé M. Cahe.
"Il est peu probable que nous le laissions
revenir chez lui, dans un environnement non médical, a justifié le
médecin, car nous voulons voir quel peut être l'impact d'un traitement
(à la clinique Avril), avec toute sa famille auprès de lui".
Si Maradona s'est engagé à suivre un
traitement plus long, M. Cahe déplore en revanche "la réticence" de
l'ancien N.10 argentin "de suivre une psychothérapie qui l'aiderait
beaucoup".
L'ex-joueur de Barcelone et Naples a déjà
été admis dans une clinique neuropsychiatrique, en 2004, lorsqu'il
failli mourir après une grave crise cardio-respiratoire suite à sa
consommation de drogues dangereuses.
En moins d'un mois, Maradona a accumulé 18
jours sur un lit d'hôpital après avoir été d'abord hospitalisé pendant
13 jours pour une crise hépatique aiguë due à la consommation excessive
d'alcool jusqu'à mercredi dernier, avant d'être réadmis dans un autre
établissement deux jours plus tard pour des douleurs abdominales et une

rechute.