Levée d'un des deux mandats d'arrêt internationaux contre Fa

Levée d'un des deux mandats d'arrêt internationaux contre Falcone




Le
tribunal correctionnel de Paris a levé mercredi l'un des deux mandats
d'arrêt internationaux à l'encontre de l'homme d'affaires français
Pierre Falcone, celui lié à l'affaire de détournement de fonds présumé
au préjudice de la Sofremi, dans laquelle il est cité à comparaître à
partir du 8 octobre.
Cette décision, si elle
devait être suivie de la levée du second mandat d'arrêt international,
permettrait à ce proche de Charles Pasqua de rentrer en France sans
être arrêté.
Le président de la 12e chambre
correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, Dominique
Pauthe, a déclaré recevable la requête "en main levée du mandat
d'arrêt" international visant Pierre Falcone dans l'affaire de la
Sofremi depuis 2004.
Il a également ordonné le
placement sous contrôle judiciaire de M. Falcone qui devra verser une
caution de 300.000 euros au plus tard le 8 octobre, date du début du
procès de la Sofremi.
M. Falcone a également
déposé une requête pour faire lever l'autre mandat d'arrêt
international le visant, dans une affaire distincte, celle de vente
d'armes présumée illégale dite de l'"Angolagate".
S'il
obtenait une décision favorable pour cette seconde requête, il
acceptera de comparaître à partir de lundi dans le procès de la Sofremi
à Paris, après des années d'absence de l'Hexagone.
On
ignorait mercredi quand la 11e chambre du tribunal correctionnel,
saisie de cette seconde requête, statuera sur cette demande.
La
décision de Dominique Pauthe intervient après le "retour" de trois
autres proches de l'ancien ministre de l'Intérieur, renvoyés devant le
tribunal pour cette affaire de détournements de fonds présumés, entre
1993 et 1995, au préjudice de la Sofremi, une société qui dépendait du
ministère de l'Intérieur du temps où Charles Pasqua était place Beauvau.
Pierre
Pasqua, fils de l'ancien ministre de l'Intérieur, également recherché
dans cette affaire, est rentré vendredi en France. Il a été placé sous
contrôle judiciaire.
Les frères libanais
Iskandar et Akram Safa, qui étaient aussi visés par des mandats
d'arrêts internationaux dans deux affaires financières, dont celle-ci,
ont pour leur part été placés lundi sous contrôle judiciaire.
Au total neuf personnes avaient été renvoyées devant le tribunal dans cette affaire et pourraient du coup être toutes présentes.