Ligue 1: Marseille aborde le sprint final avec sérénité

Ligue 1: Marseille aborde le sprint final avec sérénité




MARSEILLE (Reuters) - En s'imposant largement dimanche devant Sochaux (4-2), Marseille s'est placé pour le sprint final de la Ligue 1 et a pris un ascendant psychologique sur un adversaire que l'OM retrouvera le 12 mai en finale de la Coupe de France.

"Il ne faut pas s'emballer car il reste quatre matches de championnat qu'il faut gagner", a relativisé Franck Ribéry.
"Pour la Coupe, les Sochaliens auront
encore plus la rage de nous battre. On est prévenu et on n'a pas
l'intention de leur laisser le trophée", a ajouté l'international
français.

Quatrième au classement à trois points de Bordeaux
et à une longueur de Lens, l'OM s'est repositionné pour décrocher en
fin de saison une qualification pour la Ligue des champions qui reste
l'objectif majeur du club.
"Menée au score, cette équipe a fait
preuve de caractère. C'est une équipe compétitive qui va vers l'avant.
La réaction collective est très satisfaisante", a affirmé l'entraîneur
Albert Emon.
"On a des échéances importantes que l'on
va jouer à fond car on a encore quelque chose à disputer. Nous avons
deux matches de championnat avant cette finale qui est tellement
importante pour nous", a-t-il précisé.
Pour le coach phocéen, les retrouvailles
du 12 mai seront une nouvelle aventure qui n'aura pas grand-chose à
voir avec la rencontre de championnat de dimanche.
"Il y a des ingrédients en Coupe de
France qui ne sont pas les mêmes", a prévenu Emon. "Ce sont deux
rendez-vous différents et complètement distincts".
Ancien entraîneur de l'OM aujourd'hui à
la tête de l'équipe sochalienne, Alain Perrin ne partage pas l'analyse
de son homologue phocéen.
"Le score a été lourd, cela peut marquer
les esprits. On a vu les limites du collectif par rapport au talent
individuel", a-t-il dit.

"Quand on laisse une liberté de manoeuvre à Ribéry et à Samir Nasri, on s'expose à le payer cher", a-t-il poursuivi.

Interrogé sur la possibilité de mettre en place un plan spécifique pour gêner l'évolution des deux meneurs de jeu marseillais, le coach doubiste a simplement précisé qu'il ne faudrait pas faire comme dimanche.

"Ce match laissera des traces, il aura un impact sur la finale de la Coupe de France", a-t-il conclu.