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22,56% de participation à midi au 1er tour des législatives
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22,56% de participation à midi au 1er tour des législatives
22,56% de participation à midi au 1er tour des législatives
PARIS (Reuters) - Les Français se sont
rendus aux urnes dimanche pour élire les 577 députés de l'Assemblée
nationale, un vote qui devrait donner sans surprise une large majorité
à l'UMP et laisser la gauche sur le banc des figurants.
L'inconnue du scrutin ne résidait pas tant dans son issue - le président Nicolas Sarkozy,
dans la foulée de son élection le 6 mai, semble assuré de disposer
d'une majorité confortable pour appliquer son programme de réformes,
accentuant ce que certains appellent "la présidentialisation du régime"
- que dans la sévérité du score pour l'opposition, Parti socialiste en tête.
Environ 44 millions d'électeurs étaient
invités à voter, à partir de 08h00 (06h00 GMT) et jusqu'à 18h00 ou
20h00 dans 65.000 bureaux de vote, pour départager 7.640 candidats,
dont 41,6% de femmes. Le second tour aura lieu dimanche prochain.
A midi, le taux de participation en
métropole était de 22,56%, supérieur de près de trois points à celui
enregistré en 2002 à la même heure (19,7%) et proche de ceux des
élections de 1997, 1993 et 1988.
La participation était en revanche
nettement en baisse par rapport à celle de l'élection présidentielle,
qui avait été forte et atteint 31,21% à midi au premier tour le 22
avril et 34,11% au second tour le 6 mai. L'abstention est généralement
plus élevée aux législatives qu'à l'élection présidentielle.
Outre-mer,
qui inclut 22 circonscriptions, le premier tour a eu lieu samedi aux
Antilles, en Guyane et, au large de Terre-Neuve, à
Saint-Pierre-et-Miquelon. Les premiers Français à avoir voté sont les
Polynésiens, le 2 juin. Le scrutin y a été avancé d'une semaine,
l'étendue du territoire de l'archipel du Pacifique Sud obligeant à
allonger l'entre-deux tours afin de distribuer le matériel électoral à
temps dans les 118 îles.
VAGUE BLEUE
Fait inédit dans l'histoire de la Ve
République, la gauche est partie d'emblée battue dans la campagne après
la défaite de sa candidate Ségolène Royal
à la présidentielle, appelant à "un vote humanitaire" selon
l'expression d'un politologue, pour éviter une réédition de la débâcle
de 1993, lorsqu'elle sauva, hors Parti communiste, 67 députés.
Au PS,
dans la crainte d'une démobilisation de l'électorat face à la stratégie
d'ouverture du chef de l'Etat, on a appelé à la résistance contre un
"Etat UMP" hégémonique en se projetant dans un "après" tout aussi douloureux - la rénovation du parti.
Les sondages d'opinion créditent la droite (UMP, ralliés de l'UDF et divers droite) de plus de 40% des intentions de vote, la gauche (PS, PRG, MRG) de près de 30%, le Mouvement démocrate (MoDem) de François Bayrou de 10%, le Front national de 5%, le Parti communiste d'environ 4%, l'extrême gauche de 3% à 4%.
Les projections - scrutin majoritaire à
deux tours oblige - donnent une "vague bleue" avec plus de 400 sièges
pour l'UMP, de 110 à 158 au PS-PRG-MRG, 21 à 24 députés au Nouveau Centre, un à six sièges au MoDem, cinq à dix sièges au PCF, deux maximum aux Verts, qui n'ont pas scellé d'alliance électorale avec le PS.
Dans l'assemblée sortante, l'UMP dispose de 362 députés (plus six divers droite), le Parti socialiste de 142 élus, l'UDF de 29 représentants, le PCF de 22 élus et les Verts de trois.
Le 6 mai, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête dans 372 circonscriptions. La gauche place ses espoirs dans l'Ouest, où Ségolène Royal
- qui ne se représente pas dans les Deux-Sèvres - a réalisé ses
meilleurs scores, mais s'attend à de fortes difficultés dans ses
bastions historiques de l'Est et du Nord-Pas-de-Calais, où la droite a le vent en poupe depuis 2002.
Le retour en force du bipartisme observé
à la faveur de l'élection présidentielle devrait se confirmer, même si
une troisième entité centriste, écartelée entre les transfuges UDF du Nouveau Centre (84 candidats) et le MoDem de François Bayrou (535 candidats), devrait surnager.
L'équation sans appel relance le débat
sur le mode de scrutin et la réintroduction d'une dose de
proportionnelle - souhaitée par Ségolène Royal et François Bayrou durant la campagne et appuyée par Nicolas Sarkozy
- pour améliorer la représentativité du spectre politique français.
Afin de figurer au second tour, un candidat doit rassembler 12,5% des
inscrits.
ENJEU FINANCIER
François Bayrou,
qui joue son avenir personnel en prévision de la présidentielle de 2012
après ses 18,6% du 22 avril, peut escompter un score de 9% à 10% qui,
de l'avis des politologues, serait une performance pour une formation
naissante.
Le Parti communiste, exsangue après le camouflet infligé à Marie-George Buffet le 22 avril (1,93%), n'est pas assuré de conserver un groupe à l'Assemblée (au moins vingt députés).
Quant au Front national, il ne paraît guère en mesure de reconquérir un électorat désormais largement acquis à Nicolas Sarkozy et de semer le trouble dans d'improbables triangulaires (75 en 1997, 33 en 2002).
Au-delà du rapport de forces politiques, l'enjeu des législatives est financier et pourrait déterminer la survie du PCF et du FN. La loi du 11 mars 1988 indexe le financement public des partis sur les résultats aux élections législatives.
Ainsi, dans l'imbroglio centriste, l'ex-UDF
Hervé Morin a-t-il enrôlé épouse, membres de sa famille, attachée de
presse, chauffeur, pour étoffer la liste des candidatures du Nouveau
Centre et faire bénéficier sa formation du financement public
équivalent à 1,63 euro par voix.
Le ministre de la Défense brigue un
troisième mandat dans l'Eure, imité par dix membres du gouvernement,
dont le Premier ministre François Fillon, candidat dans la Sarthe,
qui a fait campagne contre la gauche avec une férocité inusitée et
prévenu que tout ministre battu serait contraint de démissionner.
Sont également en lice : Michèle Alliot-Marie (Pyrénées-Atlantiques), Roselyne Bachelot (Maine-et-Loire), Xavier Bertrand (Aisne), Jean-Louis Borloo (Nord), Christine Boutin (Yvelines), Dominique Bussereau (Charente-Maritime), Valérie Pécresse (Yvelines), Eric Woerth (Oise).
Enfin, Alain Juppé est candidat en Gironde. Seul le maire de Bordeaux paraît en position délicate : Ségolène Royal est arrivée largement en tête dans sa circonscription - pourtant un bastion de la droite - le 6 mai avec 54,66% des voix.
PARIS (Reuters) - Les Français se sont
rendus aux urnes dimanche pour élire les 577 députés de l'Assemblée
nationale, un vote qui devrait donner sans surprise une large majorité
à l'UMP et laisser la gauche sur le banc des figurants.
L'inconnue du scrutin ne résidait pas tant dans son issue - le président Nicolas Sarkozy,
dans la foulée de son élection le 6 mai, semble assuré de disposer
d'une majorité confortable pour appliquer son programme de réformes,
accentuant ce que certains appellent "la présidentialisation du régime"
- que dans la sévérité du score pour l'opposition, Parti socialiste en tête.
Environ 44 millions d'électeurs étaient
invités à voter, à partir de 08h00 (06h00 GMT) et jusqu'à 18h00 ou
20h00 dans 65.000 bureaux de vote, pour départager 7.640 candidats,
dont 41,6% de femmes. Le second tour aura lieu dimanche prochain.
A midi, le taux de participation en
métropole était de 22,56%, supérieur de près de trois points à celui
enregistré en 2002 à la même heure (19,7%) et proche de ceux des
élections de 1997, 1993 et 1988.
La participation était en revanche
nettement en baisse par rapport à celle de l'élection présidentielle,
qui avait été forte et atteint 31,21% à midi au premier tour le 22
avril et 34,11% au second tour le 6 mai. L'abstention est généralement
plus élevée aux législatives qu'à l'élection présidentielle.
Outre-mer,
qui inclut 22 circonscriptions, le premier tour a eu lieu samedi aux
Antilles, en Guyane et, au large de Terre-Neuve, à
Saint-Pierre-et-Miquelon. Les premiers Français à avoir voté sont les
Polynésiens, le 2 juin. Le scrutin y a été avancé d'une semaine,
l'étendue du territoire de l'archipel du Pacifique Sud obligeant à
allonger l'entre-deux tours afin de distribuer le matériel électoral à
temps dans les 118 îles.
VAGUE BLEUE
Fait inédit dans l'histoire de la Ve
République, la gauche est partie d'emblée battue dans la campagne après
la défaite de sa candidate Ségolène Royal
à la présidentielle, appelant à "un vote humanitaire" selon
l'expression d'un politologue, pour éviter une réédition de la débâcle
de 1993, lorsqu'elle sauva, hors Parti communiste, 67 députés.
Au PS,
dans la crainte d'une démobilisation de l'électorat face à la stratégie
d'ouverture du chef de l'Etat, on a appelé à la résistance contre un
"Etat UMP" hégémonique en se projetant dans un "après" tout aussi douloureux - la rénovation du parti.
Les sondages d'opinion créditent la droite (UMP, ralliés de l'UDF et divers droite) de plus de 40% des intentions de vote, la gauche (PS, PRG, MRG) de près de 30%, le Mouvement démocrate (MoDem) de François Bayrou de 10%, le Front national de 5%, le Parti communiste d'environ 4%, l'extrême gauche de 3% à 4%.
Les projections - scrutin majoritaire à
deux tours oblige - donnent une "vague bleue" avec plus de 400 sièges
pour l'UMP, de 110 à 158 au PS-PRG-MRG, 21 à 24 députés au Nouveau Centre, un à six sièges au MoDem, cinq à dix sièges au PCF, deux maximum aux Verts, qui n'ont pas scellé d'alliance électorale avec le PS.
Dans l'assemblée sortante, l'UMP dispose de 362 députés (plus six divers droite), le Parti socialiste de 142 élus, l'UDF de 29 représentants, le PCF de 22 élus et les Verts de trois.
Le 6 mai, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête dans 372 circonscriptions. La gauche place ses espoirs dans l'Ouest, où Ségolène Royal
- qui ne se représente pas dans les Deux-Sèvres - a réalisé ses
meilleurs scores, mais s'attend à de fortes difficultés dans ses
bastions historiques de l'Est et du Nord-Pas-de-Calais, où la droite a le vent en poupe depuis 2002.
Le retour en force du bipartisme observé
à la faveur de l'élection présidentielle devrait se confirmer, même si
une troisième entité centriste, écartelée entre les transfuges UDF du Nouveau Centre (84 candidats) et le MoDem de François Bayrou (535 candidats), devrait surnager.
L'équation sans appel relance le débat
sur le mode de scrutin et la réintroduction d'une dose de
proportionnelle - souhaitée par Ségolène Royal et François Bayrou durant la campagne et appuyée par Nicolas Sarkozy
- pour améliorer la représentativité du spectre politique français.
Afin de figurer au second tour, un candidat doit rassembler 12,5% des
inscrits.
ENJEU FINANCIER
François Bayrou,
qui joue son avenir personnel en prévision de la présidentielle de 2012
après ses 18,6% du 22 avril, peut escompter un score de 9% à 10% qui,
de l'avis des politologues, serait une performance pour une formation
naissante.
Le Parti communiste, exsangue après le camouflet infligé à Marie-George Buffet le 22 avril (1,93%), n'est pas assuré de conserver un groupe à l'Assemblée (au moins vingt députés).
Quant au Front national, il ne paraît guère en mesure de reconquérir un électorat désormais largement acquis à Nicolas Sarkozy et de semer le trouble dans d'improbables triangulaires (75 en 1997, 33 en 2002).
Au-delà du rapport de forces politiques, l'enjeu des législatives est financier et pourrait déterminer la survie du PCF et du FN. La loi du 11 mars 1988 indexe le financement public des partis sur les résultats aux élections législatives.
Ainsi, dans l'imbroglio centriste, l'ex-UDF
Hervé Morin a-t-il enrôlé épouse, membres de sa famille, attachée de
presse, chauffeur, pour étoffer la liste des candidatures du Nouveau
Centre et faire bénéficier sa formation du financement public
équivalent à 1,63 euro par voix.
Le ministre de la Défense brigue un
troisième mandat dans l'Eure, imité par dix membres du gouvernement,
dont le Premier ministre François Fillon, candidat dans la Sarthe,
qui a fait campagne contre la gauche avec une férocité inusitée et
prévenu que tout ministre battu serait contraint de démissionner.
Sont également en lice : Michèle Alliot-Marie (Pyrénées-Atlantiques), Roselyne Bachelot (Maine-et-Loire), Xavier Bertrand (Aisne), Jean-Louis Borloo (Nord), Christine Boutin (Yvelines), Dominique Bussereau (Charente-Maritime), Valérie Pécresse (Yvelines), Eric Woerth (Oise).
Enfin, Alain Juppé est candidat en Gironde. Seul le maire de Bordeaux paraît en position délicate : Ségolène Royal est arrivée largement en tête dans sa circonscription - pourtant un bastion de la droite - le 6 mai avec 54,66% des voix.
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» parCeasksef
Lun 1 Aoû - 0:18 par Invité
» comment éviter d'etre cocufié dans le couple??la solution
Sam 9 Juil - 22:19 par montanaalicia
» comment ne pas etre victime de l'infidélité?
Mer 19 Jan - 17:35 par montanaalicia
» votre partenaire a un comportement douteux?venez en savoir
Mer 19 Jan - 17:33 par montanaalicia
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Dim 26 Déc - 18:09 par blind34
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Mer 24 Nov - 18:06 par taja609
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Jeu 24 Juin - 14:27 par nothernlight