Tromper l'été n'est pas tromper !

Tromper l'été n'est pas tromper !



Tromper l'été, est-ce tromper ? Cette question aurait pu remplacer les
fameux « embrasser, c'est tromper ? » et « sucez, c'est tromper ? » de
Thierry Ardisson. La réponse négative, qui lui laisse sa chance,
comblerait l'animateur qui aime les femmes qui disent « oui » ? Il peut
être heureux : l'été, la chaleur qui active les hormones, fait souffler
un vent de liberté. « Sea, sex and sun » : la liberté est aussi
sexuelle !


L'été est synonyme de hausse des degrés, du réveil de la libido en
hibernation. Les vacances riment avec insouciance. Les vacances
estivales sont un cocktail explosif de chaleur, de sensualité et de
tentation. Difficile, dans ce temps fait pour séduire, de résister aux
tentations étendues sur leurs serviettes : les tablettes de chocolat
bronzées, les bikinis tout en courbures, etc. Quand on a sa nana ou son
mec dans son champ de vision, pas de souci : on la/le voit embellir
sous les caresses du soleil et il/elle reste notre principale
tentation. Mais les vacances sont le plus souvent deux destinations
différentes et une séparation. Alors le temps pour séduire devient le
temps pour séduire l'autre, la bombe ou le pirate des plages. L'insouciance concerne même la fidélité.
Passer
son été à taper des sms ou à dépenser son forfait illimité, pourquoi
pas. Mais l'été donne les atouts de la séduction - la peau hâlée, le
sourire disponible, dénué de stress - et fait craquer. On est
irrésistible, ainsi que celui qui nous fait face (mis à part le gros
avec sa poitrine, le boulet de service - aussi en forme dans le sable
que sur le macadam - ou la masse de cellulite). L'été - encore plus que
le printemps -, c'est la saison des amours, mode rencontres éphémères,
et des expériences. Les accords de guitare et les feux de bois
nocturnes laissent planer amourettes et Kama Sutra. Action ou vérité ?
On a bien plus envie de passer à l'action, surtout quand on n'a plus
les parents sur le dos !
Les
vacances sont une parenthèse enchantée où tout le monde est plus calme,
plus beau (sauf le gros tout nu), plus intéressant. On devient complice
avec quelqu'un loin de nous en temps ordinaire, en partageant son goût
pour le windsurfing, en admirant ses prouesses sportives, etc. Etudes,
professions, situations sociales passent à la trappe. La gentille
membre se tape le beau G.O. dans un remake des Bronzés, le
noctambule V.I.P. se fait la belle barmaid... Les principes, dans la
chaleur de l'été, tombent à l'eau. La morale est aussi prise dans le
tourbillon de l'oubli. Sans pression, on se lâche plus facilement. Bien
qu'en couple, on craque pour quelqu'un d'autre, simplement, en se
laissant juste porter par le moment. On ne pense pas à la fidélité, pas
plus qu'à l'infidélité. C'est une rencontre éphémère, sans
préméditation, sans arrière-pensée. Tromper l'été, n'est pas tromper.
Le
soleil, c'est bon pour le moral. Plaire, satisfaire sa libido au plus
haut, l'est aussi. Essayer de nouveaux corps, de nouveaux endroits, de
nouvelles pratiques, tout en prenant soin de se protéger, contribue à
l'épanouissement. Une fois le désir, la curiosité de l'attirance et le
goût de l'innovation comblés, on tourne la page des souvenirs de
vacances, sans culpabilité.

En savoir plus avec Doctissimo :
- L'amour en vacances.
- Le pouvoir aphrodisiaque de l'été.