La CGT-cheminots réaffirme son refus de négocier dans les en

La CGT-cheminots réaffirme son refus de négocier dans les entreprises"




La
CGT-cheminots se redit samedi "contre le cadrage actuel de la réforme
des régimes spéciaux" de retraite en réaffirmant qu'elle ne négocierait
pas dans les entreprises, au surlendemain d'une grève qui a rassemblé
73% des cheminots, un chiffre historique.
"Nous
sommes contre le cadrage actuel de la réforme des régimes spéciaux et
nous ne négocierons pas dans les entreprises. Le gouvernement est forcé
de revenir à la table des négociations", déclare le secrétaire-général
de la CGT-cheminots Didier Le Reste au Parisien samedi.
"Maintenant,
à chacun de prendre ses responsabilités. S'il y a blocage dans les
discussions, la CGT appellera à d'autres mobilisations y compris à un
mouvement de grève plus long", avertit M. Le Reste. Les fédérations de
la SNCF doivent se réunir lundi pour décider de la suite du mouvement.
La
CGT avait appelé à une grève "carrée" de 24 heures jeudi, tandis que
d'autres syndicats comme FO et Sud, préféraient poursuivre le
mouvement, ce qui a conduit à des perturbations sur le réseau RATP et
SNCF vendredi toute la journée.
Le secrétaire
général de la CGT Bernard Thibault avait annoncé dès la veille de la
grève, le 17 octobre, que son organisation ne négocierait pas dans les
entreprises tant que le cadre général de la réforme prévue par le
gouvernement ne serait pas "revu".
Le
gouvernement prévoit d'aligner à 40 ans la durée de cotisation des
régimes spéciaux de retraite, qui concernent quelque 1,6 million de
personnes, dont 500.000 salariés et 1,1 million de retraités, sur celle
des fonctionnaires, au lieu de 37,5 ans actuellement.