Incendie criminel dans un bus transportant 40 passagers à Ch

Incendie criminel dans un bus transportant 40 passagers à Chalon-sur-Saône




Un
incendie criminel a entièrement détruit un bus qui transportait 40
personnes à Chalon-sur-Saône jeudi soir, mais les passagers ont eu le
temps de quitter le véhicule avant qu'il ne s'embrase et n'ont pas été
blessés, a-t-on appris de source policière.
Après
cet incendie criminel, aucun bus ne circulait vendredi matin dans la
ville, les chauffeurs du réseau ayant exercé leur droit de retrait,
a-t-on appris auprès de l'exploitant.
Un
comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)
exceptionnel est prévu en fin de matinée, après une rencontre avec le
sous-préfet de la Saône-et-Loire, afin de déterminer les conditions de
reprise du travail, a indiqué la direction de la société des transports
de l'agglomération chalonnaise (STAC).
L'incendie
a entièrement détruit un bus de la ligne numéro 1 qui transportait une
quarantaine de personnes jeudi soir vers 18H30, mais les passagers ont
eu le temps de quitter le véhicule avant qu'il ne soit détruit par
l'incendie, et aucun n'a été blessé.
D'après
les premiers éléments de l'enquête, le feu a été mis à une banquette
arrière du bus, par un ou plusieurs jeunes passagers, qui sont montés à
un arrêt desservant deux lycées chalonnais et sont ensuite rapidement
descendus.
Le chauffeur a tenté en vain
d'éteindre l'incendie à l'aide de son extincteur, pendant que les
usagers quittaient le bus, qui s'est embrasé en plein centre de Chalon.
Les
enquêteurs estiment que l'incendiaire est "probablement un mineur" mais
précisent qu'il "n'a pas encore été formellement identifié" ni
interpellé.
La STAC devait déposer plainte vendredi matin.
Cet
incendie survient alors que le procés des incendiaires présumés d'un
bus à Marseille est en cours. Mama Galledou, la jeune femme grièvement
brûlée dans cet 'incendie le 28 octobre 2006, a réclamé jeudidevant le
tribunal pour enfants de Marseille des explications aux jeunes
incendiaires présumés, jugés à huis clos.
Pour
éviter de rencontrer le public et les médias, la jeune femme de 27 ans
était arrivée en voiture près de deux heures avant le début de
l'audience à 9H30. "Elle a témoigné sans mélo. Elle n'a pas fait dans
la démonstration. Elle s'est maîtrisée, ne s'est pas effondrée", a
déclaré Me Alain Molla, saluant le "courage" de sa cliente.
Son
audition qui a duré une quarantaine de minutes, s'est déroulée par
visioconférence, depuis la bibliothèque du tribunal, où elle était
entourée d'un greffier, de son autre avocat Me Jean Boudot, et de
membres de sa famille. Seul son visage était filmé et projeté dans la
salle d'audience tandis qu'elle pouvait voir le président lui poser des
questions.