Asa (prononcez Asha) est une heureuse rencontre musicale pour tous ceux qui ont eu le bonheur de l’entendre. Les autres ?... Ils perdent assurément quelque chose. Née à Paris, elle n’y restera que deux ans car c’est à Lagos, au Nigéria qu’elle grandit. Un grand écart entre deux cultures. La musique la ramènera en France et c’est à Paris qu’Asa deviendra artiste. Son album éponyme, sorti fin 2007 dépasse les frontières musicales et réussi un somptueux mélange de soul, d’afro-funk, de jazz, de musique africaine et bien plus encore... Des couleurs à ne plus savoir où donner de la tête ! Si vous n’avez pas encore succombé, il n’est jamais trop tard ! Elle se produit en France depuis de 19 mars et sera de passage à Paris le 14 avril.

Parlons d’influence. Citons, pèle mêle, Marvin Gaye, Fela Kuti, Bob Marley, Aretha Franklin, Sunny Ade, Ebenezer Obey... Sa voix nous transporte, ses mélodies s’inscrivent rapidement dans nos têtes et nous bercent, ce premier album nous parle, comme si la musique était le seul langage qu’elle connaisse. Humour, sarcasme, rire, on côtoie tous les états. Mention spéciale pour quelques morceaux, "So Beautiful", un hommage touchant qu’elle fait à sa mère, l’excellent "Fire On the Mountain" et l’incontournable Jailer, dans lequel elle s’adresse à un maton en lançant quelques phrases assassines, "Tu veux m'empêcher de réfléchir, tu m'oppresses de tous les côtés, mais ce que tu ne sais pas, c'est que toi aussi tu es une victime." La musique tape et on est comme imprégné par son univers. Un coup de gratte à la Patrice et une voix prenante... que demander de plus ? Vous doutez encore ? Allez la découvrir sur son site.